si on résume la situation, olga se trouvait dans cette boite de nuit pour le business. elle avait entendu dire qu'un paquet de fils à papa serait présent pour l'ouverture de ce nouveau nightclub, sur las vegas strip. elle avait donc sorti sa plus belle robe et ondulés ses cheveux blonds qui retombaient en cascade sur ses épaules. sa robe sombre contrastait et mettait en valeur ses yeux clairs. une touche de make-up et là voilà prête à faire des ravages. sans vouloir se vanter, avec le temps, ollie avait appris à jouer de ses qualités. c'était une belle femme. elle ressemblait beaucoup à maman. quand on a un physique comme le sien, autant en profiter. c'est ainsi qu'elle arrivait à s'imposer auprès des hommes de la famille. non seulement elle avait fort caractère mais en plus de ça, dame nature l'avait gâté.

tout roulait généralement à la perfection. ollie était quelqu'un de très sérieux et appliqué. elle se donnait à fond pour réussir et gravir les échelons dans le monde du crime. son but ultime était évidemment de reprendre le flambeau, derrière papa. mais avant cela, elle devait garder sa place de numéro une dans son coeur ou du moins, ce qui restait de son myocarde. elle arrive un peu plus tard pour ne pas éveiller les soupçons. elle picole un peu et danse collé-serré avec le premier mec venu. comme toutes les jeunes demoiselles présentes ce soir, elle rigole fort et joue de façon agaçante avec ses cheveux. olga est douée pour se fondre dans la masse. mais, elle n'est surement pas assez attentive ce soir ou, trop enthousiaste face à l'idée de réfléchie. et comme une débutante, elle se laisse avoir par le premier flic infiltré de la soirée. sortir de là avec les bras dans le dos l'agace fortement. on peut lire la frustration sur son visage et dieu seul sait qu'il est dangereux de mettre miss reyes en colère, surtout lorsqu'elle se trouve en plein travail.

forcément, elle va sortir de là indemne. ollie est douée. elle peut pleurer sur commande. elle peut menacer les gens de façon très autoritaire. c'est un requin, une lionne prête à tout pour nourrir sa famille et grimper sur le trône qui lui est destiné. les flics ? elle en fait son quatre heures. mais cela n'importe que se retrouver dans une salle d'interrogatoire au beau milieu de la nuit, les menottes aux poignets, y a rien de plus déplaisant. alors, elle roule des yeux, soupire, tape du pied et se sent prête à sauter sur le premier policier qui passe par là afin qu'on la libère.

erreur de débutant

@Ollie Reyes & @Romeo ReyesAmbiance étrange dans le poste de police. Ambiance un peu légère, les rires étaient présents, les sourires aussi, comme s'il y avait quelque chose à fêter. Toi, t'étais dans le flou, tu revenais juste d'une mission. Gamin qui avait volé un paquet de bonbons dans une épicerie, le gérant qu'avait appelé pour faire peur au môme. T'avais été là juste pour impressionner, pour persuader le gamin d'arrêter parce que c'est mal, parce qu'il pourrait aller en prison. T'as l'impression d'être mal placé pour dire ça. Tu sais rien du gamin, peut-être qu'il était obligé de le faire pour survivre, peut-être que c'était son seul moyen de manger. Gamin qui est peut-être obligé parce qu'on le force, parce qu'il était pris dans un piège. Mais t'as fait ton job, t'as parlé au gamin, t'as tenté de le rassurer, tu lui as même payé ce qu'il voulait voler, parce que peut-être t'es un peu trop bon. Ton cœur qui n'a pas encore été totalement envahi par les ténèbres de ta famille, toi qui espères toujours faire le bien. Alors ouais, lorsque t'es revenu, t'as pas compris pourquoi certains avaient sortis des boissons, comme pour fêter quelque chose.

Soirée qui était bientôt terminée pour toi, t'avais juste le temps de prendre quelques affaires à ton bureau. Peut-être que t'allais savoir la raison le lendemain, peut-être que t'allais louper quelque chose d'exceptionnel, mais tu t'en fichais parce que la fatigue commençait à se faire ressentir. Message que t'envoies rapidement pour demander s'il acceptait de passer la soirée chez toi, parce qu'il était ta drogue, parce que t'avais besoin de sa chaleur. T'étais prêt à partir quand un collègue est venu te voir, te demandait comment t'allait. Question que tu ne comprenais vraiment pas, qui te semblait même stupide, mais c'était sans compter l'information qu'il te manquait. La fille Reyes qui a été arrêtée, presque une victoire d'avoir pris sur le fait, un des membres. Question qui t'était posé pour savoir comment t'allais, alors qu'un membre de ta famille était arrêté. Mâchoire qui se serre, mauvais pressentiment qui s'empare de ton être. Victoire qui n'était pas normal, qui ne ressemblait pas à ta famille.

Demande que tu fais, tu veux l'interroger. Toi et personne d'autre, parce que tu la connais Olga, tu sais comment elle agit. Gamine capricieuse qui savait jouer son regard et les fausses larmes pour obtenir ce qu'elle voulait. Piège dans lequel tu ne tomberais pas, tu l'espérais du moins. Respiration que tu prends avant d'entrer dans la salle, comme pour te donner du courage. Ollie qui n'a pas vraiment changé depuis que t'es parti, qui ressemble de plus en plus à votre mère. Ollie qui a cette colère dans ses yeux, vengeance qui se prépare sans doute afin d'avoir sa liberté. Et tu t'assois en face d'elle, t'as peut-être un sourire un peu ton grand sur son visage. « Alors Ollie, on a fait une erreur ? » Sourire qui s'agrandit presque, parce que tu sais qu'elle n'aime pas ça. « A ton avis, qu'est-ce qu'il va penser de toi, lorsqu'il saura que tu as été arrêté ? Lorsqu'il saura que les empreintes d'un Reyes sont dans le fichier de police ? » Carte de la provocation que tu joues. Carte du paternel que tu joues, des répercussions que ça pourrait avoir, mais tu risques gros toi aussi, tu le sais un peu trop bien.

ça crie. ça rigole fort. ça parle de tout et de rien dans tous les sens. et leurs chaussures immondes qui claquent contre le carrelage fondu du poste de police... ça te donne mal au crâne. t'as l'impression que ton cerveau est en train de se comprimer et qu'il n'est plus assez bien oxygéné. tu pensais que les salles d'interrogatoire étaient bien isolées mais, c'est pas tellement le cas. t'as qu'une envie, c'est d'arracher ces foutues menottes, de défoncer la porte et de te casser d'ici. mais, c'est hors de question que tu agisses comme cela. il faut d'abord que tu vois ton frère. ton jumeau doit déjà être au courant de ta venue ici. soit doute qu'il rigole bien de savoir que tu t'es fait chopé de la façon la plus débile qu'il soit. toi qui est si maligne, organisée. tu fais toujours en sorte de t'en sortir sans égratignures. parce que c'est arrivé une fois, quand t'étais gamine et, ça n'a pas plu à papa. tu t'es promise de ne jamais avoir à revivre ce moment.

tu te demandes comment ça se passe pour roméo. est-ce qu'il le prenne pour un flic pourri, du genre celui dont il faut me méfier parce qu'il peut retourner sa veste à tout moment ? est-ce qu'ils sont au courant que c'est un reyes ? est-ce qu'ils savent que tu es sa soeur jumelle et que quoiqu'il arrive, tu vas sortir d'ici indemne ? y a trop de questions qui défilent dans ta tête et tu as hâte de l'avoir en face à face pour qu'il puisse y répondre. t'as l'impression que ça fait des années que tu ne l'as pas vu. sans doute est-ce le cas. tu ne te rappelles pas la dernière fois que tu as croisé son si beau regard. ses grands yeux clairs et son sourire similaire au sien. qu'il le veuille ou non, vous faites partie de la même famille et on ne trahit pas sa famille. c'est la règle numéro une chez les reyes.

comme prévu, roméo et son sourire triomphant débarquent dans la pièce. tu te ne redresses pas pour autant. au contraire, tu t'enfonces un peu plus dans ta chaise en battant des cils d'un air innocent tandis qu'il te provoque. tu penses encore que je fais des erreurs inconsciemment ? mon frère me manquait et tu sais à quel point j'aime les entrées spectaculaires. tu esquives un petit sourire. en réalité, t'as fait une erreur mais, t'es bien trop fière pour le lui dire. surtout que c'était vraiment débile de ta part. en y réfléchissant, ce type avait vraiment l'allure d'un poulet. soit, il parle de votre papa et tu te mets à rire. il n'y aura aucune conséquences roméo parce que si je tombe, tu tombes avec moi. bah oui, tu vas tout de même pas être la seule à plonger. si les foudres de ton père se retournent contre toi, il y en aura forcément une petite part pour roméo. tu tends les mains dans sa direction en lui adressant un geste de la tête : retires-moi ces merdes avant que je doive utiliser de la crème hydratante cinq fois par jour pour réparer vos conneries. bah oui, la petite princesse est toujours là, même dans les situations difficiles.

erreur de débutant

@Ollie Reyes & @Romeo ReyesAmbiance un peu trop euphorique dans le poste, raison que tu ne découvres quelques instants plus tard, lorsqu'on te demande ton ressenti sur le fait d'avoir une personne de ta famille s'est fait arrêter. Peut-être que t'étais en état de choc, que t'avais mal compris. Sentiment de peur que t'as eu, parce que tu pensais à Solal. T'avais espéré que ça ne soit pas le cas, qu'il ne s'était pas fait avoir, qu'il n'était pas tombé dans le piège de la folie des Reyes. Jumelle qui s'est fait arrêter, Ollie qui attend patiemment. Dix ans que tu l'as pas vu, que tu ne lui avais pas parlé. Est-ce que ça t'a manqué ? Pas vraiment, parce qu'au fond de toi, tu savais que ce départ, cette fugue était la meilleure solution pour toi, que de garder contact avec eux allait empirer la situation. Ollie qui n'avait pas tant changé que ça, qui avait vieilli, qui ressemblait de plus en plus à votre mère avec ses grands yeux bleu. Ollie qui n'avait pas changé, qui avait cet air de princesse à qui tout lui est dû. Princesse qui tombe de son piédestal, tant mieux pour elle. « Tu penses encore que je fais des erreurs inconsciemment ? mon frère me manquait et tu sais à quel point j'aime les entrées spectaculaires. » Les Reyes ne font pas d'erreur, ce n'était pas acceptable autrement. Paternel qui ne voulait pas d'enfant faible, qui faisait tout pour s'assurer pour que vous soyez les meilleurs quel que soit le domaine. Paternel qui a dû regarder trop de film de mafieux quand il était gamin, folie qui se transmet dans la famille, qui atteint sa descendance. Rire que tu ne peux pas retenir quand elle te dit que tu lui manquais. T'arrivais pas à la croire, parce que si tu lui manquais, c'était parce qu'elle voulait quelque chose de toit et rien d'autre. « Une erreur qui te coûte ton entrée dans le fichier de police. » Dos qui vient rencontrer la chaise, sourire sur ton visage qui est un peu trop présent. Trop heureux de la voir dans cette situation, parce qu'elle ne pourrait pas s'échapper si facilement que ça. T'es heureux, parce que tu sais qu'elle a foiré et qu'elle est bien trop fière pour l'avoue. Elle a échoué et il y aura des conséquences pour elle. Il y a bien une justice dans ce monde. « Il n'y aura aucune conséquences roméo parce que si je tombe, tu tombes avec moi. » Petit rire qui s'échappe parce qu'elle n'a pas changé, parce que s'il lui arrive quelque chose, il faudra que quelqu'un tombe avec elle. « Et comment je pourrais tomber avec toi ? » Question un peu plus sérieuse, comme pour montrer que ça t'intéressait, que tu pourrais perdre quelque chose. Peut-être parce qu'au fond de toi t'avais peur de perdre quelque chose, de tomber avec elle pour une raison stupide. T'essayes de rien laisser paraître, t'as pas envie de montrer un quelconque signe de faiblesse. Ollie qui tend les mains, menottes bien mise en évidence.« Retires-moi ces merdes avant que je doive utiliser de la crème hydratante cinq fois par jour pour réparer vos conneries. » Autre rire qui s'échappe, parce qu'elle s'en sortir avec un simple sourire. Princesse dans toutes les situations. « Désolé, mais tu vas devoir faire le plein de crème hydratante. » Sourire en coin qui s'agrandit, peut-être que ça te fait plaisir de la voir dans cette situation, parce que c'est un premier pas vers le fait de voir les autres Reyes derrière les barreaux. « Qu'est-ce que tu fais dans cette boîte de nuit ? » Bras qui se croisent contre ton torse. Attitude plus sérieuse, parce que tu dois penser à l'enquête avant tout.

t'es beaucoup plus maligne que ça et ton frère devrait le savoir. du moins, il l'aurait su s'il avait grandi à tes côtés or, c'est loin d'être le cas. après dix ans de séparation, il n'est même pas foutu de savoir que tu as plus d'un tour dans ton sac. tu vas faire disparaitre tout ton dossier parce que, c'est ce que tu sais faire. tu adores passer tes samedis soir devant l'ordinateur à pirater tel ou tel site et surtout, à mettre en place des plans diaboliques. tu hoches la tête de gauche à droite d'un air incrédule. qu'est-ce qu'il entend par là, roméo ? il se pense invincible parce qu'il travaille pour les forces de l'ordre ? inutile de préciser que toutes ces conneries te passent au dessus de la tête. la ville, c'est la jungle. une jungle dans laquelle il faut se battre pour imposer le respect. sinon, on se fait bouffer comme une mouche devant la lézard. t'es pas une petite chose fragile. certes, tu vas surement t'en prendre plein les dents par papa parce que tu as agi de façon imprudente mais, ça te fait sourire malgré toi. il pense pouvoir t'anéantir. pourtant, il te connait bien roméo et il devrait savoir que t'es plus forte que ça, que rien ne peut vraiment t'atteindre. question stupide roméo. papa sait où tu bosses. s'il avait envie que tu reviennes, il t'aurait ramené à la maison y a bien longtemps. sauf que tu lui étais apparemment pas très utile alors, soit il va te fracasser le crâne. soit, il va débuter ta descente aux enfers. en creusant un peu, je suis sûre qu'il y a un tas de personnes auxquelles tu viens frangin. tu hausses les épaules d'un air détaché. ton air neutre collé sur le visage. roméo est quelqu'un de bien, on ne va pas se mentir. il pourrait avoir le monde à ses pieds en tant que bon samaritain. vous êtes l'opposé l'un de l'autre. toi, tu ne te soucies de rien ni de personne. il y a que ta propre personne qui compte et c'est pour ça que tu te sens si invincible. c'est peut-être pour cette raison que tu refuses d'aimer. laisser entrer quelqu'un dans sa vie, c'est prendre le risque de le perdre. soit, tu es certaine que roméo pense la même chose que toi. votre père te fera surement passer un seul quatre d'heure mais, ton frère n'y échappera pas puisqu'il expose la famille à son tour en te laissant croupir dans cette cage. tu lui demandes gentiment de te faire sortir du moins, de te retirer ces menottes car tu détestes être prisonnière. t'as besoin d'être libre de tes mouvements et tu as besoin de sortir d'ici. t'as l'impression d'être un requin pris dans des filets et ça t'oppresse. t'es pas loin de la crise de nerfs et, lorsque tu laisseras tout t'échapper, ça ne sera pas beau à voir. roméo ne te facilite pas la tâche. ça te fait soupirer. t'es plus blasée qu'apeurée. il veut jouer au plus con ? soit, qu'il en soit ainsi. tu sais mieux que personne que je ne resterai pas ici cette nuit. je finirais par me barrer d'une quelconque façon alors, joue pas au con et facilite nous la tâche avant que je fasse plus de dégâts que j'en ai déjà fait. ouais parce que jusqu'à maintenant, tu te tiens à carreaux. tu fais ce qu'on te demande sans trop râler, tu réponds aux questions sans mentir. tu n'as rien à perdre, après tout. roméo sait parfaitement que tu es une vraie boule de nerfs. c'est le cas depuis que t'es gosse. t'es surement pas née à l'endroit. t'es toute bancale. là où les enfants réclamaient de l'affection toi, tu attirais l'attention en faisant des conneries. tu voulais les honneurs et non les câlins. tu ne comptes pas user de la politesse et de tes droits pour t'échapper. tu vas finir par taper du poing, les menacer et la guerre sera déclarée. tu mettrais ta main à couper que roméo n'apprécie que tu mettes son terrain de jeu sans dessus dessous. il s'installe confortablement dans sa chaise et te demande ce que tu faisais dans cette boîte de nuit. tu esquives un petit sourire, fière qu'il s'intéresse à tes magouilles. je vendais de la came. il doit m'en rester si ça t'intéresse. ça te ferait du bien de te détendre un peu. simple suggestion suite à laquelle tu lui offres un grand sourire hypocrite. tu vas pas me dire que ça ne te manque pas ?! évidemment, tu parles de tout ça. du monde dans lequel tu vis. des honneurs que tu reçois de papa quand le travail est accompli. des braquages, de la vente, du pouvoir et de la liberté que ta vie peut t'offrir. tu ne comprends pas comment, après avoir vécu cette vie-là, il peut se cacher ici. roméo n'y a pas sa place et tu comptes bien lui prouver.

erreur de débutant

@Ollie Reyes & @Romeo ReyesAmbiance euphorique dans le poste, célébration qui pouvait être malsaine. Une Reyes s'est faite arrêter, début de la chute de l'Empire, début du déclin de cette famille, de ce père qui voulait faire faire un nouvel empire du crime. T'aurais dû être heureux, sans doute qu'une part de toi l'était, mais il y avait aussi cette peur de toi qui pensait que c'était trop facile, que ça n'allait pas s'arrêter là. T'avais envie d'y croire pourtant, à cette chute. Peut-être que c'était pour ça que t'avais ce foutu sourire devant elle, que tu te pensais un peu trop puissant, mais elle était plus forte, plus intelligente que ça Ollie. La folie du paternel qui s'insinue dans ses veines, dans celle de ses enfants, peut-être que tu l'as toi aussi. Folie de te croire un peu plus fort, un peu plus malin que les autres. Faiblesse que t'as depuis gamin, jumelle qui le sait, faiblesse dont elle se sert, mais t'essaie de ne pas montrer, masque que tu gardais toujours. Si Ollie tombait, tu tombais aussi. Chute qui avait sans doute été prévu depuis longtemps, depuis que t'as fui la maison, que t'as refuser de faire partir de ce clan. « question stupide roméo. papa sait où tu bosses. s'il avait envie que tu reviennes, il t'aurait ramené à la maison y a bien longtemps. sauf que tu lui étais apparemment pas très utile alors, soit il va te fracasser le crâne. soit, il va débuter ta descente aux enfers. en creusant un peu, je suis sûre qu'il y a un tas de personnes auxquelles tu viens frangin. » Visage qui reste impassible. Ne rien montrer encore et encore. Adhara que tu penses en premier, parce qu'il est sans doute la personne à laquelle tu tiens le plus en ce moment, parce que si on veut te faire du mal, ça serait la cible idéale. Et puis il y avait aussi Solal, gamin un peu trop bon, naïf, facilement manipulable. «Il n'a qu'à venir. » Deux visages qui restaient neutres. Provocation supplémentaire, vie qui ne serait pas aussi tranquille. Signal que tu donnes à ta famille, à ton paternel de venir de te chercher, de te faire tomber. Oui, il n'avait qu'à venir parce que t'avais pas peur, plus peur de lui. Parce que la personne à laquelle tu tenais était forte, qu'elle pourrait se défendre si on le menaçait, parce que tu serais là pour lui quoi qu'il arrive. Menaces que tu prenais à la légère, comme si ce n'était pas sérieux, que ça ne t'atteignait pas, alors que si, parce que tu savais qu'à partir de maintenant, ta vie allait être bouleversé, plus aussi tranquille qu’auparavant.

Princesse qui faisait sa comédie, qui voulait qu'on lui enlève les menottes, refus de ta part, parce qu'on ne sait jamais de quoi elle est capable Ollie, parce que c'est une âme qui a besoin de liberté, qu'elle veut être libre de faire ce qu'elle voulait. Menottes gardées pour avoir un semblant de contrôle sur elle, pour lui montrer qu'elle n'est plus cette petite princesse que votre père protégeait tant, parce qu'il y avait une justice dans ce monde. « tu sais mieux que personne que je ne resterai pas ici cette nuit. je finirais par me barrer d'une quelconque façon alors, joue pas au con et facilite nous la tâche avant que je fasse plus de dégâts que j'en ai déjà fait. » Tu le sais très bien, tu ne pourras pas la garder éternellement. Manque de preuves, le paternel qui engagerait un avocat véreux pour dire à Ollie de ne plus parler, que vous n'aviez en aucun cas le droit de la garder comme ça. Course contre la montre pour avoir le maximum d'informations possible. « Tu partiras quand on te le dira. » Bras qui se croisent, bien déterminé à ne pas la laisser partir aussi facilement que ça. Question que tu poses, qu'est-ce qu'elle faisait là-bas, raison de son arrestation. Un sourire qui se dessine, sourire fière même, comme si elle était heureuse de ce qu'elle avait fait, comme si ça lui faisait quelque chose de voir que tu t'intéressais à elle, alors que pas vraiment, tu faisais ça pour le travail, rien de plus. [color:6132=#indianred]« je vendais de la came. il doit m'en rester si ça t'intéresse. ça te ferait du bien de te détendre un peu. » Sourire qui s'agrandit, tes yeux qui vont vers le ciel. « Non merci. » Tu te redresses un peu, tes yeux qui ne la quittes pas, comme si t'attendais d'elle qu'elle fasse un faux pas. « tu vas pas me dire que ça ne te manque pas ?! » Affaire familiale dans laquelle tu as été bercé depuis ta naissance. « Absolument pas. C'est tout le contraire, je suis bien mieux sans tout ça. » Tu n'avais plus cette peur de te faire arrêté durant un braquage, plus cette peur de blessé, de tuer quelqu'un s'il le fallait, pour protéger cette famille. T'avais plus cette peur des coups que du paternel pouvait te donner parce que tu n'avais pas été assez bien, parce que tu n'étais pas à la hauteur de ses espérances, parce que tu avais le cœur trop bon. Sentiment de libération dès que t'as franchi la porte, dès qu'il n'y avait plus eu cette atmosphère néfaste. « Donc le paternel vous fait encore le sale boulot ? Incapable de faire tout pour lui-même. » Père qui était à la tête de tout, qui ne faisait rien, qui organisait comme s'il ne voulait pas se mouiller. Pour toi, il n'était qu'un lâche qui se cachait derrière les apparences d'un pseudo parrain d'une mafia naissante. Ses enfants qui se salissaient les mains, tandis que lui ne faisait rien, qui pourrait presque passer pour un père de famille un peu trop sévère. Père qui était presque comme une idole pour ta jumelle, son point sensible à elle.