Antone Padovanos ADMIN ☆ malheurs sur la piste ensablée pseudo : .CHARLES avatar : zac hottie efron. posts envoyés : 44 multicomptes : sirius, teodor & mila. crédits : .CHARLES âge : vingt-sept segments carmins dans sa peau. statut : célibataire, un mètre quatre-vingt dix huit et une voix d'ogre ça a tendance à effrayer tout le monde. occupation : acteur pour des films muets, les complexes qui créent les murs. adresse : jolie maisonnette dans le Western Vegas, c'est lui le voisin qui trouble le tableau. sujets en cours : goosebumps | ce message a été écrit le Lun 17 Fév - 14:52 | les épaules douloureuses, un nerf qui tressaute et qui agace antone. silencieux, comme d'ordinaire, assis à la terrasse d'un café, les yeux alternant entre un vide flou et l'écran brillant de son smartphone. les doigts qui pianotent des lettres au hasard, des mots sans sens ; toujours ce foutu nerf qui se fait remarquer, l'empêche de se concentrer, et puis les muscles endoloris comme jamais. il a encore renoncé, face à la porte de ce casting, plus tôt dans la journée ; y avait foule, et au début, antone, il avait fait la queue, comme tout le monde. puis y avait eu les doutes, la confiance qui flanche dangereusement, et puis d'un coup, paf. il avait entendu une voix demander pardon pour vouloir passer, derrière lui, et il lui avait répondu. deux mots. cinq syllabes. mais ça avait été trop ; sa voix lui était revenue en pleine face, et les complexes avec. une légère angoisse qui augmentait jusqu'à atteindre un paroxysme inconnu et destructeur ; il était parti, précipitamment, bousculant de sa silhouette massive quelques acteurs en devenir -ou personnes égarées, qu'en savait-il ?
et puis il était là. la chaise en frêne qui basculait au fur et à mesure de ses mouvements de jambe, parce qu'il était stressé, et il s'en voulait antone, il s'en voulait d'avoir tout abandonné si près du but. ce serait de la rage et de la mauvaise humeur pendant sept jours, comme d'ordinaire ; le serveur déposa sur sa table une tasse brûlante de thé à l'ananas, son pêché mignon secret, une cuillère, et il le remercia d'un signe de tête, pour ne pas entendre à nouveau ses vocalises rauques. et puis y avait eu cette main, sur son dos, recouvrant presque une épaule -et ça c'était inouï. il s'était retourné brutalement, avait jeté un regard noir à la personne, puis s'était replongé dans son monde ; prêt à s'y noyer. |
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