Déterminé, méfiant, efficace, menteur, manipulateur, joueur, connard, violent, fier, sociable, sarcastique, protecteur, opportuniste, ambitieux, humour noir, taquin, possessif, indépendant, ...
Famille Lyons, c'est pas ton vrai nom. C'est celui de la famille d'accueil chez qui t'as grandi. Au fond, t'en avais même pas de nom de famille à l'origine. Toi, t'étais un "Doe" pour l'assistance sociale, alors ce sont eux qui te l'ont donné. Une famille bancale, pas très riche, à peine dans la moyenne et parfois pas du tout selon les semaines. Edan, t'étais le gamin sans passé qu'on a trouvé un jour quand tu avais 5 ans. Celui qui a tout oublié d'avant. Celui qu'on imagine facilement comme le gamin trop difficile qu'une famille a sûrement oublié un jour dans un motel de LV comme s'il s'agissait d'une vulgaire valise. C'est ce que tu t'es toujours dit, inventé cette histoire de valise, parce que tu ne saurais sans doute jamais la vérité et que tu en as eu marre de la ressasser. A la place, tu as été mis chez les Lyons, avec d'autres gamins abandonnés qui sont devenus ta famille. Ces simulacres de parents qui sacrifient tout aux enfants qu'ils accueillent, qui tentent de leur offrir un toit. Ca éveille des ambitions, et ça en assassinent d'autres.

L'école Tu n'as jamais aimé ça. C'était pas faute d'y aller, d'insister, d'avoir des résultats pas trop dégueulasses. Mais disons que tu ne serais jamais celui qui obtiendrait une bourse pour l'université et que tu l'as su très vite. T'aimais pas ça, et il n'y avait aucune chance pour que les études supérieures soient moins chères. Alors tu faisais ce qu'il fallait pour qu'on te fiche la paix, et à côté de ça, tu vivais juste ta vie comme n'importe quel autre ado. Avec des passions, et d'autres qui l'étaient moins. T'as eu la passion pour les flics assez jeune, après que l'un d'eux ait arrêté quelqu'un devant toi. Ca t'as déridé, poussé à vouloir devenir comme lui, avec un flingue à la ceinture, et l'air sûr du type que rien n'arrête. Tu voulais être ça. Et c'est bien le seul truc qui t'a motivé à aller au bout du lycée pour décrocher ce morceau de papier roulé ridicule.

Flic Ta vocation. T'en étais certain quand tu es rentré à l’académie et que t'as fini par obtenir les meilleurs résultats de ta promo. Même si au fond t'aurais préféré être batman que superman dans son collant trop serré. Mais tu te plaisais bien cet univers avec ses règles, le fait d'avoir le droit d'avoir un badge et une arme. T'as rapidement su à quel service tu te prédestinais. La Brigade des mœurs, parce que ça t'avais fait rager quand l'une de tes petites sœurs étaient tombées dans ce genre d'emmerdes. Alors dès que tu as pu, tu y as été intégré. Nouvelle recrue pleine de bonnes intentions. Nouvelle recrue qui avait envie d'en découdre avec ces vies merdiques et les dessous moins reluisant de Las Vegas. La ville qui ne dormait jamais était gangrenée d'une noirceur aux allures de néons magiques provoqués par des champignons des rêves.

La chute Elle avait des yeux de biche à te faire croire en la fin du monde même si rien ne semblait la prédire. Petite chose trop fragile que tu as cru protéger d'une agression en pleine rue. Pile dans ton terrain de chasse. Un peu trop sûrement. Un client et sa putain. Tu en serais devenu dingue. Mais le mac de la fille t'avait offert de l'argent pour fermer les yeux, elle s'est pendue à ton cou pour te supplier de ne pas l'arrêter, parce que sa famille ignorait tout. Elle t'a fait son numéro de charme, t'as dit que tu lui plaisais bien. T'as fini par céder, comme un con, jusqu'à la prendre devant la caméra de son téléphone sans même le savoir... pas plus que son âge. 15 ans. T'as cru gerber quand tu l'as su. Pas que son âge, mais qu'il existait une vidéo. De tout. De l'argent qui passait de main. De toi sur elle, de vos visages qu'on distinguait trop bien.

L'aigreur de la Main Rose La Main Rose t'es tombé dessus comme une araignée que tu n'aurais pas vu venir. Bosser pour eux, comme flic, indic. Ils te tenaient par les c... et t'as pas eu d'autres solutions que d'accepter ou de tout perdre. T'as choisi ta vie. Ta liberté. A tel point que tu savais que s'ils tombaient tu tombais avec eux. Car à mesure que le temps passait, forcément que ton dossier se chargeait. Jusqu'à ce moment où la frontière entre le bien et le mal s'est complètement flouté, et où t'as même accepté d'être le connard qui s'occupe des filles et des mecs qui offrent leurs culs contre de l'argent. Proxénète, t'en as pas forcément l'air, et pourtant c'est ce que tu es devenu sans même t'en rendre compte. Et c'était trop tard quand ça c'est fait. L'avantage, c'est l'argent qui glisse jusque dans la poche. Les emmerdes, c'est de pas pouvoir trop étaler ce qu'on gagne, sauf en prétextant qu'on le tient de tables de jeux. L'avantage, ce sont ces risques qui donnent l'impression d'être vivant. Les emmerdes, c'est d'être trop lié à la pieuvre pour pouvoir s'en échapper un jour. L'avantage, c'est de gravir les échelons, c'est d'imposer ce qu'ils sont sans aller trop loin. Les emmerdes, c'est de croire que le canon de son arme à feu illégale a tous les droits d'être collé à cette tempe que t'hésiterais pas à faire éclater.

Caractère Déterminé, méfiant, efficace, menteur, manipulateur, joueur, connard, violent, fier, sociable, sarcastique, protecteur, opportuniste, ambitieux, humour noir, taquin, possessif, indépendant, ...

Défouloir Toi, tu ne touches pas à la drogue. Ou plus précisément celle qui vous dérobe votre vie en vous dévorant et en vous transformant en zombie. Parce que la nicotine, tu l'as déjà dans la peau, et ça depuis le lycée. T'en fumes un peu, pas dans l'excès. A la place, t'aimes t'amuser, passer des soirées dans prise de tête, avec quelques verres d'alcool. Et parfois une petite pilule volée sur la langue d'une autre personne. Ca vole assez haut dans ces cas-là, et tu gardes à peu près les pieds sur terre, ou tout du moins tu saurais encore dégainer et tirer. T'as vraiment rien du gendre parfait, mais plus du bon flic qui finira un jour par partir à la dérive. Jamais en service pourtant. Jamais. Pas même quand tu vas boxer dans une salle pour te défouler d'une sale journée. Vieille habitude que tu as choppé après ta chute dans les méandres de ce que tu aurais voulu anéantir. Maintenant, c'était toi le monstre, et tu ne le vivais pas si mal que ça... au contraire.

Mariage Alors qu'est-ce que tu fais la bague au doigt si t'es le dernier des derniers à mériter quelqu'un dans ta vie ? C'est pas si vieux en vérité, ça date même d'hier soir. Les souvenirs sont flous, et tu ne sais plus vraiment ce que tu as pris pour t'amener à finir marié à ce mec. Tu le connais cependant. Et t'as sa voix qui te revient comme une vieille litanie : cap ou pas cap, on se marie ? Et de toute évidence tu en avais été cap, même si ta tête te rappelait doucement que t'étais un abruti fini. Et qu'est-ce qu'il était venu se foutre dans tes draps façon perpétuité lui aussi ? Si y a des avantages à être à tes côtés, tout ce que tu vois ce sont toutes les emmerdes que ça pourrait donner. T'es pas le prince charmant, et peut-être que c'était précisément ce qu'il cherchait. Mais t'as beau être aussi nu qu'un ver, certain que le mariage, vous l'avez consommé, et sans doute pas qu'une fois, tu sais juste que c'est une vraie connerie.